Un télétravail perçu positivement, mais pas par tous

BONIFACIE Bastien

Le télétravail, un pic de popularité

Nouvelle forme de travail qui se démocratise avec la crise sanitaire récente, le télétravail n’est pas totalement mal perçu. Considéré comme une méthode plutôt efficace, il a la cote chez les salariés expérimentés et devrait perdurer même après la fin des mesures mises en place pour contrer la propagation de la Covid-19.

Permettant un mode de vie moins stressant même si une majorité des télétravailleurs estime avoir une charge horaire similaire ou plus importante qu’avant les changements professionnels récents, le télétravail est parfait pour les plus casaniers qui ne veulent pas forcement se déplacer jusqu’à leur lieu d’activité.

Possédant une très bonne image, notamment chez les plus âgés, cette méthode de travail est en train de devenir la norme, la majorités des actifs auraient d’ailleurs la volonté d’avoir 2,6 jours par semaine dédiés au télétravail après la crise selon un sondage réalisé par Saegus France et BFM Business.

Cette façon de travailler est cependant très mal perçue par les plus jeunes accédants au monde du travail.

Une intégration impossible

Le télétravail est une plaie pour de nombreux nouveaux actifs car l’isolement permanent empêche l’intégration en entreprise et l’échange de connaissance entre collègues.

Laissés de côtés, ces jeunes ne peuvent avoir accès à l’apprentissage nécessaire pour leur entrée dans ce nouveau monde inconnu qui s’ouvre à eux.

La barrière entre école et entreprise est conséquente et elle peut paraitre comme un pallier infranchissable si aucune aide n’est mise en place pour permettre l’insertion des plus jeunes dans le monde du travail.

Comme le disait le président de la République Emmanuel Macron lors de sa prise de parole du 14 octobre dernier, « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 ».